Chaque année, EU-SILC interroge environ 6.000 ménages en Belgique (dont 1.000 à Bruxelles). C'est le nombre qui est fixé par Eurostat, l’office statistique de l'Union européenne, à la Direction générale Statistique et Information économique. Cet échantillon permet de calculer les indicateurs du Plan d'Action National en matière d'inclusion sociale (PANIncl) pour le pays. Elle doit également permettre des comparaisons entre les différents Etats membres. Etant donné la complexité de l'établissement des données, il est toutefois difficile de dégager des indicateurs clairs pour les Communautés et les Régions, et plus particulièrement pour la région de Bruxelles-Capitale.
C'est ce qui explique pourquoi seuls quelques indicateurs du PANIncl sont repris, sur base de l'enquête EU-SILC, dans le Baromètre social annuel (comme par exemple, le taux de risque de pauvreté). De plus, l'intervalle de confiance de ces indicateurs est si large qu'il est impossible d'en mesurer l'évolution. Seul un élargissement de l'échantillon pour la région de Bruxelles-Capitale pourrait résoudre ce problème. Un tel sur-échantillonnage représente un défi à deux niveaux :
- le besoin de nouveaux moyens organisationnels pour que la Direction générale Statistique et Information économique, responsable de l'enquête, puisse gérer un élargissement de l'échantillon ;
- la nécessité d'une concertation politique pour le financement de cette extension et de la fixation d'une éventuelle clé de répartition entre les différentes autorités (cf. Enquête de santé).
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