Logo de la Commission communautaire commune de Bruxelles-Capitale

TBS-2016 Mortalité

En 2013, 9 172 Bruxellois sont décédés, ce qui équivaut 791 décès par 100 000 habitants. Avec ce chiffre, standardisé pour prendre en compte les différences d’âges, la Région bruxelloise est très proche de la moyenne européenne. La mortalité est en fort repli par rapport à 1998, quand 1 065 décès par 100 000 étaient observés. La baisse constante de la mortalité se traduit par une augmentation de l’espérance de vie moyenne. L’espérance de vie a augmenté. Celle des hommes est passée de 74,5 ans en 1998 à 78,2 ans en 2013 et celle des femmes, de 80,9 ans en 1998 à 83,2 ans en 2013.

La mortalité prématurée (avant l’âge de 65 ans), et la mortalité évitable par des soins médicaux optimaux ont connu au cours de la période considérée une baisse plus marquée que la mortalité générale. Pour les Bruxellois âgés de moins de 65 ans, la mortalité a diminué de 29,3% pour les femmes et de 31,7% pour les hommes. La proportion des décès évitables par de meilleurs soins de santé ou une amélioration de la prévention a diminué de 23% pour les hommes et de 16% pour les femmes entre 1998 et 2013.

Au-delà de l’âge de un an, les principaux groupes de causes de décès sont les maladies cardiovasculaires, les tumeurs ou cancers et les causes externes de décès (accident, suicide, meurtre). Les causes de décès sont étroitement liés à l’âge, moins qu’au sexe. La mortalité avant l’âge de 65 ans est principalement causée par les tumeurs ou cancers tant pour les hommes que pour les femmes. Au cours de la dernière période, 2009-2013, les maladies cardiovasculaires sont passées de la deuxième à la troisième position par ordre d’importance pour la mortalité prématurée, derrière le groupe des causes de décès externes (accident, suicide, meurtre).

Le taux de mortalité générale est souvent considéré comme un indicateur ultime de la santé de la population. À ce titre, nous devons donc conclure que la santé de la population bruxelloise s’améliore. Cependant, les évolutions positives observées actuellement en termes de mortalité générale doivent plutôt être attribuées à l’amélioration des déterminants de santé que les générations qui décèdent à l’heure actuelle ont connue au cours de leur vie. La santé actuelle des personnes plus jeunes est souvent décrite comme moins bonne. Les retombées éventuelles de ces comportements sur les taux de mortalité et l’espérance de vie ne s’observeront que d’ici plusieurs décennies.

Auteurs

Verduyckt,P., Hercot,D., Deguerry,M.

Date de publication

Introduction

Evolution de la mortalité en Région bruxelloise de 1998 à 2013

Année

Thème